Agnes Denes: Art et environnement
BLx
BLx
Classé dans Art, Culture et société, Histoire, Histoire et civilisation, Lettres, Philosophie, Politique, Religion, Science
Témoin des moments clés de l’histoire des peuples autochtones, Miss Chief évoque les 150 années d’existence du Canada – marquées par la mise en place de politiques génocidaires dévastatrices – et rend hommage à la résilience des peuples autochtones d’aujourd’hui.
Kent Monkman, Honte et préjugés : une histoire de résilience, Musée McCord jusqu’au 5 mai.
«Honte et préjugés: une histoire de résilience»: Ô Canada, taire nos aïeux, Le Devoir, 6/04/19
Myriam Le Lan, Portrait d’un artiste en tant que chasseur… amérindien et homosexuel
BLx
BLx
Classé dans Art, Cinema, Culture et société, Histoire, Histoire et civilisation, Inde, japon, Lettres, Musique, Philosophie, Photos
Festival International du film sur l’art
BLx
Classé dans Art, Cinema, Culture et société, Féminisme, Histoire, Histoire et civilisation, Musique, Philosophie, Politique, Religion
Une oeuvre de Banksy s’autodétruit en pleine vente aux enchères
$1.3M Banksy Artwork “Self-Destructs” at Auction
BLx
Classé dans Art, Culture et société, Philosophie, Photos, Politique
BLx
Classé dans Art, Cinema, Histoire, Histoire et civilisation, Philosophie, Politique
Lilibeth Cuenca Rasmussen – ”A Void”
Depuis ses débuts, l’art contemporain a cherché à se détacher de l’art moderne. Ce dernier croyait être arrivé au bout de l’art et de ses capacités, mais les artistes contemporains ont su redéfinir l’art et ses médiums pour pouvoir étendre les limites supposément atteintes avant eux et explorer des thèmes de plus en plus profonds, provocateurs ou illuminants. L’art contemporain utilise la vidéo, la photographie, l’installation et bien d’autres médiums pour aborder des propos de manière unique. Mais l’un des médium que j’ai pu mentionner à travers mon Épreuve Synthèse de Programme est la performance. En s’interrogeant sur l’universalité des propos de l’art et de la vérité qu’il propage, j’ai abordé la performance. Cette dernière se démarque de tous les autres médiums pour plusieurs raisons.
Mais, premièrement, qu’est-ce que la performance? Comme son nom l’indique, la performance inclue un artiste qui joue un rôle. C’est précisément ce jeux qui constitue la performance, et non une vidéo ou des photos qui rapportent l’évènement. Ces derniers seraient plutôt une vidéo ou une photographie. La performance est donc le moment où elle se produit, avec l’artiste présent devant un public présent. Cette spontanéité est une des plus importantes caractéristiques de la performance et est l’une des caractéristiques qui rapproche la performance du rituel.
J’ai aussi abordé le rituel dans mon ESP, car la performance tente de le recréer. C’est ce que Michèle Fellous écrit dans son article Du rite comme œuvre: l’art contemporain. Selon elle, l’artiste est comme un chaman ou un sorcier qui permet à son public de vivre une expérience différente de sa vie ordinaire. On peut voir que la spontanéité de la performance peut ressembler à ce que Fellous décrit. Être présent au moment et au lieu de la performance la rend particulièrement unique, bien plus que le moment où on observe une œuvre d’art plus classique, comme une peinture, dans un musée. Non seulement la performance est un moment, les spectateurs sont parfois invités à participer, ce qui rend ce médium d’autant plus particulier.
Finalement, la performance est ce moment où l’artiste permet à son public de vivre une expérience unique, momentanée. En étant si spontanée, la performance permet de dépasser les support artistique classique. Plutôt que de présenter une œuvre finie, fermée, la performance permet à son public d’observer le processus de création de l’œuvre et, parfois, même d’y participer.
Étienne Denis
Classé dans Art, Culture et société, Histoire et civilisation
Karine Giboulo Village Électronique (détail), 2008 Argile polymère, acrylique, plexiglass et matériaux divers 60″x36″x24″ + 77″x27″x24″ + 79″x20″x20″ Collection du 21C Museum (Kentucky, USA).
Mercredi, après la conférence «Un historien chez Ubisoft», une autre conférence, celle de l’artiste Karinne Giboulo, à 14h au H-107. Salle déjà comble, mais il reste une vingtaine de places pour les étudiants en H&C.
BLx
Classé dans Art
Le projet Art Everywhere accroche 22 000 reproductions dans les rues du pays
Un Francis Bacon au coin de la rue. Un Peter Blake dans le métro londonien. Un Damien Hirst dans l’autobus. L’art se fait viral ces jours-ci en Grande-Bretagne. Dès ce lundi et pendant deux semaines, il s’affichera au coeur du quotidien des Britanniques qui seront plongés – de gré ou de force – dans les tentacules d’Art Everywhere, une grande exposition sans frontières destinée à sortir l’art des livres et des musées.
Pas moins de 22 000 reproductions ont été ainsi accrochées aux quatre coins du pays dans des espaces publics d’ordinaire occupés à plein temps par des affiches publicitaires. Portée par des artistes, des commissaires et des entrepreneurs, l’initiative est parrainée par deux géants, les Tate Galleries et l’ArtFund, mais aussi par le public, qui a participé à son financement, un don à la fois.
« L’idée, c’est de chasser la publicité de nos rues pour la remplacer par des oeuvres d’art qui feront de la Grande-Bretagne la plus grande galerie d’art au monde », explique son idéateur, Richard Reed, un des hommes d’affaires derrière le succès des produits Innocent Drinks.
En juin dernier, les citoyens ont été nombreux à se prononcer en ligne sur les oeuvres à retenir parmi la vaste collection publique britannique. L’exercice a permis d’en retenir 57, pas une de plus, pas une de moins. Au sommet de cette liste en forme de coup de coeur : La dame de Shalott de John William Waterhouse. Daté de 1888, le tableau tire son inspiration du poème du même nom d’Alfred Tennyson.
Tout juste sous la belle dame éthérée, une autre femme éplorée au destin tragique : l’Ophelia (1851-1852) de John Everett Millais, juste avant qu’elle ne se noie. Suivent Tête VI (1949) de Francis Bacon, Grassed (1919) de John Singer Sargent et Tête d’homme (autoportrait I) (1963) de Lucian Freud.
Si tout se passe comme prévu, les organisateurs estiment que l’exposition aura été vue par 90 % de la population adulte au pays « de Banff Buchan en Écosse à Torbay dans le Devon et de Lowestoft dans le Suffolk à Belfast au nord de l’Irlande ».
Pour Marc Sands, à la tête du département des communications des Tate Galleries, l’initiative a le mérite de rappeler « que l’art britannique appartient à la nation britannique ». Mieux, ajoute-t-il dans une vidéo mise en ligne par Art Everywhere, les oeuvres punaisées dans un environnement aussi surprenantauront sans doute un effet positif sur le milieu de l’art en général, et plus spécialement sur les musées. « Certaines des oeuvres exposées restent largement ignorées du public, c’est vraiment une occasion d’élargir ce public. »
BLx
Classé dans Art, Culture et société, Politique
Magritte, Les Vacances de Hegel, 1959
« Comment peindre un verre d’eau d’une manière qui ne soit ni indifférente ni fantaisiste, mais comme qui dirait avec génie ? J’ai alors pensé que Hegel (un autre génie) aurait été très sensible à cet objet qui a deux fonctions opposées en même temps: rejeter l’eau (s’en protéger) et la garder (la contenir). Il aurait été ravi, je pense, ou amusé (comme on cherche à l’être lorsqu’on est en vacances) et j’ai appellé le tableau Les Vacances de Hegel.»
René Magritte
BLx
Classé dans Art, Philosophie
Salut Bruno,
Classé dans Art, Histoire, Histoire et civilisation, Photos
The Crown of Justice, 2006, ailes de papillons et peinture enamel
Deux articles parus récemment, l’un dans le Business Insider, l’autre dans le Bloomberg Businessweek, qui s’intéressent à Damien Hirst, pas pour en faire l’éloge, mais pour annoncer que sa carrière serait en perte de vitesse. Ce fléchissement viendrait confirmer que l’artiste par qui le scandale arrive a toujours abusé de la crédulité du public et de la cupidité du marché. Et voilà le roi de l’art contemporain mis à nu par des organes de presse au service des firmes de courtages!
Disons d’abord qu’il se pourrait que dans 10 ans on ne se souvienne plus du nom des auteurs de ces articles qui, tout en dénonçant l’effet de mode, cède à l’effet de mode. Par les temps qui courent Damien Hirst est en effet devenu un objet de réprobation très populaire car, voyez-vous, sa cote est en baisse. Elle se maintient toujours dans les millions, mais au lieu des 6 attendus pour telle oeuvre, on n’en a obtenu que 4. Misère!
Damien Hirst n’est probablement pas aussi important que certains veulent le croire, mais on peut néanmoins lui attribuer quelques oeuvres très fortes qui figureront certainement parmi les plus grandes dans l’histoire des Momento mori.
The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living, 1991
Choléra, 2003, mouches et résine
Mais revenons au débat sur la valeur des oeuvres, débat qui dans sa phase ascendante nous élève au niveau transcendental, l’art dans son idée même; mais qui dans sa phase descendante laisse les «essentialistes» dépités car ils constatent alors que les oeuvres d’art ne correspondent pas à leur théorie, aussi sublime soit-elle. Alors quoi? L’art qui existe ne serait pas réellement de l’art? Est-ce le marché et le milieu de l’art qui à la fin décident de tout ou, mieux encore, faut-il s’en remettre au jugement péremptoire du «business insider»? Parlant business, il y a ces temps-ci un collectionneur qui s’appelle Mugrabi qui profite de la relative décote de Damien Hirst pour acheter tout ce qui passe, exactement comme son père et son oncle faisaient dans les années 80 lorsqu’on disait que Warhol était fini, rien de plus qu’une «joke»…
BLx
Classé dans Art, Culture et société, Philosophie