Les batailles homériques reprennent autour des études classiques. Alors que le ministère de l’Enseignement supérieur discute toujours de la possibilité d’éliminer l’initiation obligatoire à l’Antiquité dans le programme de sciences humaines du niveau collégial, des savants des études classiques, et non les moindres, demandent de modifier radicalement leur domaine pour le rendre plus inclusif, équitable, diversifié, bref pour le « décoloniser ». La suite ici
Découvrez la Tapisserie de Bayeux en entier en parcourant les 70 mètres de cette toile brodée qui fait le récit de la conquête de l’Angleterre au XIème siècle.
«Parlez-moi des confessions d’un prince et de sa princesse, depuis leur exil de multimillionnaires… J’entends les officiers de Sa Majesté ordonner de tirer.
Parlez-moi de la grandeur de la série The Crown… J’entends hurler les petits ouvriers du monde entier.
« Nous vivons une sorte de deuxième révolution cosmologique engendrée par la découverte d’exoplanètes. « C’est aussi important dans un sens que la révolution héliocentrique, dit M. Smith. Pour la première fois, les mondes sur lesquels on spéculait depuis des siècles sont observés et explorés. Il y a maintenant une nouvelle modalité pour penser la possibilité de la vie extraterrestre. » la suite ici
Âgée de 22 ans seulement, la jeune femme originaire de Los Angeles a récité un poème de sa composition, The hill we climb (« La colline que nous gravissons »), une référence à la colline du Capitole, où des partisans de Donald Trump ont envahi le siège du Congrès le 6 janvier.
Mr. President, Dr. Biden, Madame Vice-President, Mr. Emhoff, Americans and the world,
When day comes we ask ourselves, Where can we find light in this never-ending shade? The loss we carry, a sea we must wade We braved the belly of the beast We’ve learned that quiet isn’t always peace And the norms and notions of what just is Isn’t always just-ice. And yet the dawn is ours before we knew it Somehow we do it Somehow we weathered and witnessed a nation that isn’t broken but simply unfinished We the successors of a country and a time Where a skinny black girl Descended from slaves and raised by a single mother Can dream of becoming president Only to find herself reciting for one. And yes we are far from polished far from pristine But that doesn’t mean that we are striving to form a union that is perfect. We are striving to forge our union with purpose To compose a country committed to all cultures, colours, characters and conditions of man. And so we lift our gaze not to what stands between us but what stands before us We close the divide because we know to put our future first We must first put our differences aside We lay down our arms So we can reach out our arms To one another. We seek harm to none and harmony for all. Let the globe, if nothing else, say this is true: That even as we grieved, we grew That even as we hurt, we hoped That even as we tired, we tried. That we’ll forever be tied together, victorious. Not because we will never again know defeat But because we will never again sow division. Scripture tells us to envision That everyone shall sit under their own vine and fig tree And no one shall make them afraid. If we’re to live up to our own time Then victory won’t lie in the blade But in all the bridges we’ve made That is the promise to glade The hill we climb If only we dare. Because being American is more than a pride we inherit It’s the past we step into And how we repair it. We’ve seen a force that would shatter our nation Rather than share it Would destroy our country if it meant delaying democracy. And this effort very nearly succeeded. But while democracy can be periodically delayed, it can never be permanently defeated. In this truth, in this faith we trust For while we have our eyes on the future, history has its eyes on us. This is the era of just redemption. We feared at its inception We did not feel prepared to be the heirs of such a terrifying hour but within it we found the power to author a new chapter. To offer hope and laughter to ourselves. So while we once we asked, how could we possibly prevail over catastrophe?, Now we assert How could catastrophe possibly prevail over us? We will not march back to what was but move to what shall be. A country that is bruised but whole, benevolent but bold, fierce and free. We will not be turned around or interrupted by intimidation because we know our inaction and inertia will be the inheritance of the next generation. Our blunders become their burdens. But one thing is certain; If we merge mercy with might, and might with right, then love becomes our legacy and change our children’s birthright. So let us leave behind a country better than the one we were left with. Every breath from my bronze pounded chest, we will raise this wounded world into a wondrous one. We will rise from the gold-limbed hills of the west, We will rise from the windswept northeast where our forefathers first realized revolution. We will rise from the lake-rimmed cities of the midwestern states, we will rise from the sunbaked south. We will rebuild, reconcile and recover and every known nook of our nation and every corner called our country, our people diverse and beautiful will emerge battered and beautiful. When day comes we step out of the shade, aflame and unafraid, The new dawn blooms as we free it. For there is always light, if only we’re brave enough to see it. If only we’re brave enough to be it.
Ce qui s’est passé au Capitole le 6 janvier n’était absolument pas spontané, c’est le fruit d’un travail de fond et d’une patiente organisation de l’extrême droite depuis des années. Or, beaucoup de médias américains ont dépeint cette tentative de coup avec des mots comme « foule » ou avec l’idée que ce mouvement était désorganisé, aléatoire, spontané… Mais c’est tout le contraire ! Ces personnes se préparent patiemment depuis des années au sein de petites organisations locales. La suite ici
« Pour le nouvel an. – Je vis encore, je pense encore: il faut encore que je vive, car il faut encore que je pense. Sum, ergo cogito: cogito, ergo sum. Aujourd’hui chacun se permet d’exprimer son désir, sa pensée la plus chère: je vais donc dire, moi aussi, ce que je souhaite de moi aujourd’hui et quelle est la première pensée que j’ai prise à coeur cette année; je vais dire quelle est la pensée qui doit devenir la raison, la garantie et la douceur de toute ma vie! C’est d’apprendre toujours davantage à voir le beau dans la nécessité des choses: c’est ainsi que je serai toujours de ceux qui rendent les choses belles. Amor fati : que ce soit désormais mon amour. Je ne veux pas faire la guerre au laid. je ne veux pas accuser, même les accusateurs. Je détournerai mon regard, ce sera désormais ma seule négation! Et, en un mot, en grand, je ne veux plus, de ce jour, être jamais qu’un affirmateur. »
Dans une lettre à sa mère, datée du 19 juin 1831, Tocqueville écrit : « Le Canada pique vivement notre curiosité. La nation française s’y est conservée intacte : on y a les mœurs et on y parle la langue du siècle de Louis XIV. » Après son passage au Bas-Canada, dans une lettre datée du 7 septembre 1831, Tocqueville se félicite de sa visite : « il n’y a pas six mois, je croyais, comme tout le monde, que le Canada était devenu complètement anglais ». « Nous nous sentions comme chez nous, et partout on nous recevait comme des compatriotes, enfants de la vieille France, comme ils l’appellent. »
Les célébrations du solstice étaient importantes et populaires pour les peuples anciens, et certaines de leurs traditions ont survécu jusqu’à nous. Ainsi, notre fête moderne de Noël tire son origine d’une fête païenne célébrée par les Romains le jour du solstice d’hiver, il y a plus de 2000 ans. La suite ici
Comparaison n’est pas raison ? Et pourtant. Après un premier article sur la longue préhistoire du confinement, en voici un sur les réactions à la peste au XIVe siècle pour finalement encore un peu parler de notre propre rapport à l’épidémie de coronavirus.
La propagation de la peste noire, horrible mal capable de tuer en quelques jours, voire quelques heures, est attestée en Chine (tiens, tiens…) au début des années 1330. Le grand commerce de la mondialisation sans le nom la transporte jusqu’aux rives de la mer Noire, vers 1346. Les galères soupçonnées d’avoir infecté l’Europe atteignent Marseille en novembre 1347. L’année suivante, le fléau atteint Rome, Florence, Toulouse, Carcassonne et Montpellier. Chaque fois, la faucheuse noire emporte le tiers de la population, voire sa moitié et plus encore.
« Si on s’intéresse à l’histoire du Moyen Âge, on ne peut pas faire l’économie de la peste : c’est l’événement majeur qui affecte tout le monde connu », résume Geneviève Dumas, professeure à l’Université de Sherbrooke.
Notre modernité avancée fait face à une catastrophe aux répercussions plus ou moins semblables. Ou est-ce bien le cas ? Peut-on oser des rapprochements et des concordances des temps entre ce monde disparu et le nôtre ? Peut-on par exemple faire des liens entre l’ancienne chasse aux boucs émissaires et la prolifération actuelle des théories du complot ? Peut-on comparer les stratégies de survie, la fuite ou l’isolement ? La suite ici