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Archives de Catégorie: Religion
Actualité des Lumières
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Hypatie d’Alexandrie
Femme philosophe, sauvagement assassinée par les prêtres de l’évêque Cyrille en 415

« Hypatie est à la mode. Cette femme, mathématicienne, philosophe, astronome, pédagogue réputée de l’Alexandrie des années 400 de notre ère connaît depuis la Renaissance une seconde vie. Devenue figure emblématique, elle a été utilisée pour servir des causes aussi diverses que la tolérance religieuse, l’anticléricalisme, l’hellénisme romantique, le positivisme, le féminisme, et jusqu’à la prostitution.
Si nous savons quelque chose de l’Hypatie antique, et si cette figure a pu être si bien récupérée, c’est à sa mort qu’elle le doit. Au printemps 415 de notre ère, Hypatie est enlevée en pleine rue par des moines fanatisés, et écorchée vive dans une église ; son corps est découpé en morceaux, qui sont finalement brûlés. C’est à cette fin sordide plus encore qu’à sa personnalité brillante et à son aura incontestable qu’elle doit d’avoir traversé les siècles. Car des femmes philosophes voire mathématiciennes, l’Antiquité en a connu plus d’une, dont les noms seuls nous sont au mieux parvenus. La mort violente d’Hypatie, les acteurs de cet assassinat et le contexte religieux et politique explosif de l’Alexandrie des années 412-415 ont permis de jeter suffisamment de lumière, mais aussi suffisamment de mystère sur cette figure pour qu’elle soit réinterprétée, au fil des siècles, selon les besoins des uns et des autres.» La suite ici
Source: Anne-Françoise Jaccottet, Hypatie d’Alexandrie : femme antique, figures contemporaines, La vie des idées, 27/12/2021.
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Joyeux Noël!

Giotto di Bodone, Nativité de Jésus, 1303-1305. Fresque, 200 x 185 cm. Padoue : Chapelle Scrovegni.
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L’Herbier du frère Marie-Victorin

«L’herbier que le frère Marie-Victorin a amorcé en 1920 compte aujourd’hui 750 000 spécimens de plantes et de mousses de l’Amérique du Nord et du Sud, des Caraïbes, de l’Europe, de l’Afrique, de l’Asie, de l’Océanie et de l’Australie, dont 150 000 ont été intégrés par Marie-Victorin lui-même et ses proches collaborateurs. Il est aujourd’hui le troisième herbier en importance au Canada, auquel les chercheurs en botanique, en écologie et en environne- ment du monde entier se réfèrent dans leurs travaux.»
Pauline Gravel, Le Devoir, 19/11/22
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Pendaison de Louis Riel

La pendaison de Louis Riel par J. LecomtePHOTO : Bibliothèque et Archives Canada/National Archives of Canada Print collection
Extrait du discours d’Honoré Mercier prononcé devant plus de 50 000 personnes :
« Riel, notre frère, est mort, victime de son dévouement à la cause des Métis dont il était le chef, victime du fanatisme et de la trahison; du fanatisme de Sir John et de quelques-uns de ses amis; de la trahison de trois des nôtres qui, pour garder leur portefeuille, ont vendu leur frère.»
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Tewaarathon

« Autrefois, le jeu de crosse était une façon de régler les disputes entre des gens. (…) Plutôt que de faire la guerre et de se battre, il y avait des parties qui duraient des jours. C’était aussi une façon de se préparer pour la guerre. Parce que les parties avaient lieu dans de grands champs, il fallait être de bons coureurs. Je parie qu’il n’y avait pas beaucoup de gens obèses à cette époque ! »
Encore aujourd’hui, les mères de clans peuvent réclamer un match de crosse pour régler un différend, ou pour remonter le moral de la communauté en période de crise.»
La crosse, de rituel de guérison à sport national, Le Devoir 20/08/22
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Révolutionnaires en Canada

«Si les Canadiens avaient été modérément réceptifs aux trois lettres que leur avait adressées le Congrès continental américain de 1774 à 1776, les invitant à former leur propre corps de représentants, la situation évolue au cours des années 1780. Un groupe de jeunes intellectuels influencés par les Lumières européennes se forme autour de l’imprimeur des adresses du Congrès, Fleury Mesplet (1734-1794), et de son nouveau journal, la Gazette de Montréal.
Ce « cercle des Lumières » veut lutter contre les préjugés et la tyrannie, tout en prônant l’égalité des droits et une juste représentation politique. Dès 1789, le périodique montréalais appuie les avancées révolutionnaires françaises, un soutien que l’on retrouve aussi, dans une moindre mesure, à la Gazette de Québec, qui publie tout de même une Pièce patriotique faisant l’éloge des principes portés par la Révolution (28 janvier 1790).»
Le Devoir, 10/08/22, La Révolution française et le Canada
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Il était un «bois-brûlé»

« Au bout de quelques minutes un léger bruit se fit entendre et quelque chose s’approcha du rivage. C’était un canot indien long de dix pieds environ et formé d’un seul arbre. L’homme qui était accroupi au fond de cette fragile embarcation portait le costume et avait toute l’apparence d’un Indien.
Il adressa la parole à nos guides (indiens) qui à son commandement se hâtèrent d’enlever les selles de nos chevaux et de les disposer dans la pirogue. Comme je me préparais moi-même à y monter, le prétendu Indien s’avança vers moi, me plaça deux doigts sur l’épaule et me dit avec un accent normand qui me fit tressaillir : « N’allez pas trop vitement, y en a des fois ici qui s’y noyent. »
Mon cheval m’aurait adressé la parole que je n’aurais pas, je crois, été plus surpris. J’envisageai celui qui m’avait parlé et dont la figure frappée des premiers rayons de la lune reluisait alors comme une boule de cuivre : « Qui êtes vous donc, lui dis-je, le français semble être votre langue et vous avez l’air d’un Indien ? »
Il me répondit qu’il était un « bois-brûlé », c’est à dire le fils d’un Canadien et d’une Indienne. J’aurai souvent occasion de parler de cette singulière race de métis qui couvre toutes les frontières du Canada et une partie de celles de États-Unis. »
25 juillet 1831 :
Notes d’Alexis de Tocqueville, arrivant dans la nuit près du village de Saginaw (actuel état du Michigan) « Regards sur le Bas-Canada », éditions Typo.
Illustration : « Équipage d’un canot passant devant une cascade » 1869, par Frances Anne Hopkins (1838-1919).
Pour aller plus loin : Alexis de Tocqueville, « Regards sur le Bas-Canada », éditions Typo, 2005.
Source: Histoire de France 2.0
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Kazakh| Altantsogts, Bayan Ölgii| 2011
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Le sceau de la deuxième porte

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La fin de Roe c. Wade?

Que signifierait la fin de Roe c. Wade pour le droit à l’avortement aux États-Unis?
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CKAC

RADIO CKAC, [192?]-1948, BANQ VIEUX-MONTRÉAL, FONDS LA PRESSE, (06M,P833,S3,D826), PHOTOGRAPHE
NON IDENTIFIÉ.
«Le 3 mai 1922, il y a tout juste un siècle, la première radio de langue française en Amérique est lancée au 7, rue Saint-Jacques, à Montréal.» Le Devoir, 3/05/22
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Novalis
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