Archives de Tag: marché de l’art

Plus de 100 millions pour le King!

Triple-Elvis-550Andy Warhol, Triple Elvis, 1963

Pourquoi les superriches de la planète délaissent les maîtres anciens au profit des artistes contemporains?

«Andy Warhol, grand fournisseur d’images colorées reproduites en série, domine le peloton de tête avec Jeff Koons et quelques autres gros noms nés au XXe siècle. Son Triple Elvis, triptyque sérigraphié, s’est vendu 102 millions aux enchères, en novembre, toujours chez Christie’s, à New York. On répète : plus de 100 millions.

Ses Four Marlons de 1966, représentant des Brando, ont fait résonner le marteau à 86 millions. Pour mémoire, ces sérigraphies d’Andy Warhol (1928-1987) se vendaient quelques milliers de tomates dans les années 1960.

Bref, Warhol est maintenant 20 fois plus cher que Caravage ou Brueghel, qui ne se vendent même pas. Franchement, que se passe-t-il ?»

Lire l’article ici l’article Warhol 102, Caravage 0 de Stéphane Baillargeon.

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BLx

 

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La réprobation de Damien Hirst

the crown of justiceThe Crown of Justice, 2006, ailes de papillons et peinture enamel

Deux articles parus récemment, l’un dans le Business Insider, l’autre dans le Bloomberg Businessweek, qui s’intéressent à Damien Hirst, pas pour en faire l’éloge, mais pour annoncer que sa carrière serait en perte de vitesse. Ce fléchissement viendrait confirmer que l’artiste par qui le scandale arrive a toujours abusé de la crédulité du public et de la cupidité du marché. Et voilà le roi de l’art contemporain mis à nu par des organes de presse au service des firmes de courtages!

Disons d’abord qu’il se pourrait que dans 10 ans on ne se souvienne plus du nom des auteurs de ces articles qui, tout en dénonçant l’effet de mode, cède à l’effet de mode. Par les temps qui courent Damien Hirst est en effet devenu un objet de réprobation très populaire car, voyez-vous, sa cote est en baisse. Elle se maintient toujours dans les millions, mais au lieu des 6 attendus pour telle oeuvre, on n’en a obtenu que 4. Misère!

Damien Hirst n’est probablement pas aussi important que certains veulent le croire, mais on peut néanmoins lui attribuer quelques oeuvres très fortes qui figureront certainement parmi les plus grandes dans l’histoire des Momento mori.

a thousand yearsA thousand years, 1990

The physical impossibility

The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living, 1991

choleraCholéra, 2003, mouches et résine

for the love of godFor the love of god, 2007

Mais revenons au débat sur la valeur des oeuvres, débat qui dans sa phase ascendante nous élève au niveau transcendental, l’art dans son idée même; mais qui dans sa phase descendante laisse les «essentialistes» dépités car ils constatent alors que les oeuvres d’art ne correspondent pas à leur théorie, aussi sublime soit-elle. Alors quoi? L’art qui existe ne serait pas réellement de l’art? Est-ce le marché et le milieu de l’art qui à la fin décident de tout ou, mieux encore, faut-il s’en remettre au jugement péremptoire du «business insider»? Parlant business, il y a ces temps-ci un collectionneur qui s’appelle Mugrabi qui profite de la relative décote de Damien Hirst pour acheter tout ce qui passe, exactement comme son père et son oncle faisaient dans les années 80 lorsqu’on disait que Warhol était fini, rien de plus qu’une «joke»…

BLx

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Le marché de l’art «en temps de crise»

«La maison de ventes aux enchères Sotheby’s, fondée en 1744, a obtenu, mardi 13 novembre à New York, le montant total d’enchères en une seule vacation le plus élevé de ses 268 ans d’existence : 375,2 millions de dollars pour une dispersion, en un peu plus d’une heure, de 71 oeuvres réalisées depuis l’après-guerre. Record de la soirée, No. 1 Royal Red and Blue peint par Mark Rothko en 1954, a été vendu pour 75,1 millions de dollars. On l’estimait au mieux à 50 millions de dollars.»

Chez Sotheby’s à New York, mardi dernier

No. 1 Royal Red and Blue, un Rothko de1954, vendu pour 75,1 millions

«Si le montant ne bat pas le sommet établi en mai par Christie’s (86,9 millions de dollars) pour cet artiste, Sotheby’s en a pulvérisé d’autres, dont celui pour un Jackson Pollock : son Number 4, 1951, estimé entre 25 et 35 millions de dollars, ce qui est déjà beaucoup pour un tableau somme toute assez petit, a atteint 40,4 millions de dollars.»

Number 4, 1951, Jackson Pollock

«Et un Suicide d’Andy Wahrol, sérigraphié non pas sur toile, mais sur papier, a été acheté par le marchand français Philippe Ségalot pour 16,3 millions de dollars, au double de l’estimation haute, ce qui est là aussi un record pour une oeuvre exécutée sur ce support, rare chez Wahrol. Il y a 20 ans, son ancien propriétaire l’avait acquis pour 132 000 $.»

Suicide, Andy Warhol

Pour voir le détail des ventes et vidéos de la salle des ventes: Sotheby’s Contemporary Art Evening Auction

Source pour le texte: Le Devoir, 15/11/12

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