Version restaurée d’un film indien de 1928 , bande annonce
Version originale, ici
Christiane Gauthier
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«Ce n’est pas ici que je veux venir au monde. Dans ce grand pays c’est même ce qui peut arriver de pire à une fille.»
Le pays qui n’aimait pas les femmes
Pour le contraste voir:
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La bande dessinée longtemps, considéré comme un média enfantin, est maintenant devenue l’une des productions culturelles les plus populaires des dernières années. Les films mettant en scène les héros tout droit sortis des pages de Marvel et de DC Comics font maintenant partie de ceux les plus attendus de l’année. Ainsi, le film Batman VS Superman Dawn of Justice présente l’un des plus vieux combats entre deux super héros à être discuté parmi les amateurs de bande dessinée. Comment Batman peut-il vaincre Superman s’il n’est qu’un être humain sans pouvoir? La réponse la plus simple est qu’il est Batman et il peut donc tout simplement vaincre n’importe quel adversaire. Cette réponse bien que comique a une par de vérité. Batman et Superman ne sont pas seulement les deux super héros les plus populaires, ils représentent aussi deux idéologies très différentes.
Superman par sa force, ses pouvoirs incroyables et sa perfection peu nous faire penser à un un demi-dieu à la Hercule ou même encore tout simplement à un dieu. Superman représente une figure divine qui nous regarde des cieux et vole à notre rescousse lorsque de vils personnages attaquent la ville. Il est un protecteur toujours prêt à nous sauver et à inspirer son prochain à faire le bien autour de lui. Il est de l’ordre du magique et du merveilleux. Il est une représentation des idoles du passé et de notre désir de nous en remettre à un être supérieur. Batman est tout à fait le contraire, plus proche du héros de l’épopée, il est un homme qui par sa volonté et sa détermination décide de changer les choses. Il n’a pas besoin de pouvoir surnaturel pour prendre sa destinée en main et changer le monde autour de lui. Il vit dans la pire ville du monde où il y a un nombre incalculable de crimes chaque jour et pourtant il continue de combattre pour un jour meilleur. Par ses actions, Batman tente de nous faire comprendre que nous n’avons pas besoin d’un héros comme Superman, car nous sommes capables de nous sauver nous-mêmes. L’être humain doit arrêter de regarder le ciel et attendre d’être sauvé par un Dieu. Il est capable s’il se donne les moyens nécessaires de changer le monde sans l’aide d’un être surpuissant.
Batman doit gagner le combat puisqu’il nous représente. C’est par sa détermination, sa force et son ingéniosité qu’il réussit à vaincre un être aussi puissant que Superman. Il prouve que nous n’avons pas besoin de pouvoir surnaturel pour changer les choses et qu’avec notre volonté nous pouvons créer un monde meilleur.
Florent Dubé
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Toutes les unes du New York Times depuis 1852 en une minute.
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Ghost in the Shell est un film d’animation cyberpunk japonais réalisé par Mamoru Oshii inspiré du le manga du même nom de Masamune Shirow. Mêlant science-fiction et philosophie, il reçut plusieurs prix à sa sortie et influença plusieurs films du même genre, l’exemple le plus notable étant la trilogie Matrix des frères Wachowski. Avec l’annonce de l’adaptation américaine en prise de vue réelle prévue pour 2017 et mettant en vedette Scarlett Johansson, il semble pertinent de faire une critique de ce classique de science-fiction.
L’histoire se déroule en 2029 dans une ville utopique à une époque où la majorité des citoyens ont remplacé leur enveloppe corporelle par un corps cybernétique. Dans cette société trans humaniste ils peuvent alors faire voyager leur ghost, ou âme, à travers un immense réseau informatique et même changer de corps. On suit le major Motoko Kusanagi, un cyborg de sexe féminin appartenant à la section 9 de la police, unité spéciale se consacrant à la lutte contre le cyber terrorisme. Le film se concentre sur la poursuite d’un dangereux pirate informatique nommé le Puppet Master, qui manipule des gens en piratant leur cerveau et en modifiant leurs souvenirs. Ce que Kusanagi découvrira au cours de l’enquête la fera cependant remettre en question sa propre humanité…
Le film est assez complexe et intelligent. Il aborde plusieurs questions philosophiques, traitant principalement des notions d’identité, d’humanité et d’existence. Ces idées transparaissent particulièrement à travers les interrogations de Motoko, le personnage le plus développé. Puisqu’elle possède un corps entièrement cybernétique, elle en vient à envisager la possibilité que sa mémoire et sa perception du réel soient fausses et qu’elle soit manipulée par quiconque lui aurait implanté ces souvenirs. On peut ainsi faire un lien avec les Méditations métaphysiques de René Descartes. Le film aborde aussi la question de la définition de l’humanité. Après tout, qu’est-ce qui nous définit en tant qu’être humain? Est-ce la nature de notre corps ou bien notre capacité à ressentir des émotions?
L’animation a été produite par le studio I.G. et est en général d’une très bonne qualité. Elle a été produite en ayant très rarement recours à des images de synthèse, étant principalement constituée de séquences d’animation en celluloïd, ce qui permet de faire en sorte que chaque plan peint à la main soit très détaillé et réaliste. Le style n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui du film Blade Runner, sorti en 1982. De plus, bien que la composition des mouvements des personnages soit parfois assez rudimentaire, en particulier durant les conversations, elle est très fluide durant certaines scènes, notamment à la fin. Quant à la bande-son, elle a été réalisée par Kenji Kawai et est principalement composé de pièces de musique d’ambiance qui permettent d’établir une atmosphère unique. Making of a Cyborg, Nightstalker et Floating Museum sont parmi les plus marquantes.
En conclusion, Ghost in the Shell est et restera un classique de science-fiction et une référence du genre cyberpunk qui vaut la peine d’être vue.
Philippe Antoine Tremblay
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