Jean-René Roy, Le Devoir, 15/09/20
En raison d’un biais anthropocentrique, nous trouvons souvent belles des formes produites par la nature. La construction du nid de l’abeille domestique, par exemple, avec sa structure hexagonale, émerveille. Cet émerveillement contribue parfois à susciter des vocations scientifiques. Ainsi, c’est la sensation de sublime ressentie lorsque j’étais adolescent en étudiant les belles images de galaxies reproduites dans un atlas qui m’a motivé à entreprendre une carrière en astronomie. Comme m’en ont convaincu des échanges avec des scientifiques de diverses disciplines, une telle émotion esthétique expérimentée durant l’adolescence est à l’origine de maintes carrières.
Cette attirance pour ce qui est beau a-t-elle toutefois un rôle à jouer dans la démarche scientifique ? La suite ici
***
BLx