Atterrir ou amarsir le 6 août 2012?

Le 26 novembre 2011 une nouvelle technologie fut envoyée dans l’espace. La fusée Atlas V, fabriquée par la NASA, a propulsé dans l’espace la capsule qui contenait le rover Curiosity. Le voyage de la capsule a duré neuf mois et elle a parcouru 565 millions de kilomètres. Elle traversera l’atmosphère martienne à une vitesse de 21000 km/h et devrait amarsir le lundi 6 août prochain à 1 h 35 à 154 kilomètres au sud de l’équateur, dans le cratère Gale.

L’arrivée sur la planète Mars ne sera pas comme les autres. Au lieu d’être projetée sur le sol, amarsir sur un coussin gonflable et rebondir pour ralentir sa chute,  les scientifiques se sont assurés que cette fois-ci, le robot serait déposé tout en douceur. Quand la sonde Curiosity sera toute proche de Mars, le module de croisière se séparera de la capsule d’entrée atmosphérique, par la suite, un parachute se déploiera afin de freiner la chute de la capsule pendant que sous celle-ci, un bouclier s’ouvrira. Lorsque le parachute se détachera, une grue sera libérée et elle sera dirigée par des rétrofusées afin que l’engin ne tombe pas trop vite et que l’endroit de l’atterrissage soit plus précis. La grue s’arrêtera à précisément 18 mètres de la surface et posera, à l’aide de câbles, le rover Curiosity et coupera ces câbles automatiquement pour ensuite s’envoler et aller se déposer plus loin. Cette grue volante est une nouvelle invention très utile, car elle peut déposer un objet de n’importe quelle grosseur, en douceur. Précisons que le rover Curiosity est plus gros et cinq fois plus lourd que tout ce qui a été envoyé sur la planète rouge à ce jour. Il fait à peu près la taille d’un 4X4 et peut atteindre 143 km/h.

Lors de la dernière mission sur Mars, entre 2003 et 2008, les robots Spirit et Opportunity, qui avaient été envoyé pour faire des analyses du sol et des roches, ont repéré, près du cratère Gale, une montagne composée en partie d’argile et de sulfate, deux minéraux qui se forment lorsque de l’eau est présente sous sa forme liquide. Fort de ces données, les scientifiques de la NASA espèrent maintenant découvrir des preuves d’anciennes formes de vies et d’habitabilité sur Mars avec le rover Curiosity. Ce dernier est équipé de différents outils tels qu’un détecteur de minéraux hydratés, un capteur de radiations, un détecteur de composés organiques, des capteurs météorologiques, des caméras, un spectromètre de composition chimique et une caméra toute spéciale d’identification de minéraux.

Devrions-nous avoir peur de ce que nous allons découvrir cette fois-ci? Ces nouvelles informations sur Mars nous donnera-t-elles un avant-goût amer de ce que la Terre deviendra un jour ou la verrons-nous plutôt comme une nouvelle destination vacance?

Laurie Gagné

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