«Convaincu que la prière peut avoir raison des pires mésententes, un prêtre de Québec a décidé d’organiser une messe spéciale pour résoudre le conflit étudiant.
La « messe pour la paix sociale et le dialogue sincère » devait avoir lieu hier soir à l’église Saint-Sacrement.
Dans un communiqué diffusé par le diocèse, les organisateurs soulignent que le conflit « polarise la population » et que les croyants allaient prier « pour qu’une solution adéquate à tous les partis en cause puisse voir le jour rapidement ».
« C’est notre façon de contribuer à la solution », a expliqué hier l’initiateur du projet, le père Gérard Busque. « On est convaincus que notre Dieu peut changer les coeurs, ouvrir les coeurs aux uns et aux autres pour arriver au dialogue ».
C’est à la demande d’un étudiant de la paroisse que le père Busque a pris cette initiative. « C’est un étudiant très croyant qui vient à l’Église très régulièrement », a-t-il indiqué.
Invité à dire si ses prières allaient viser davantage les étudiants ou le gouvernement, le prêtre a lancé en riant que « dans un dialogue, les deux sont concernés » et que « pour qu’il y ait un dialogue, il faut être deux ».
Selon le porte-parole du Diocèse, ce genre de messe est plutôt « inusité ». Des messes spéciales ont souvent été organisées à la suite de catastrophes naturelles, comme le séisme en Haïti ou le tsunami au Japon. Toutefois, il est plutôt rare qu’on organise des célébrations pour des sujets « si près de nous », a expliqué Jasmin Lemieux-Lefebvre.» Le Devoir 5/06/12