Sine Nobilitate

Hier au Salon rouge de l’Assemblée nationale, lors de l’étude des crédits, le premier ministre du Québec a ignoré les représentants des fédérations étudiantes, il n’a même pas consenti à leur serrer la main:

«Au Salon rouge, une trentaine d’étudiants, tous vêtus de rouge, de la FEUQ et de la FECQ, dont leur président respectif, Martine Desjardins et Léo-Bureau-Blouin, ont assisté bien sagement aux échanges. Jean Charest ne leur a pas permis d’espérer. «Nous l’assumons totalement [notre décision]. On n’est pas dans une situation de tergiversations», a affirmé le premier ministre. Les universités au Québec doivent être de «calibre mondial», a-t-il réitéré. «Ce n’est pas un choix, c’est une obligation.»

Le premier ministre a refusé d’avoir une rencontre avec les étudiants présents. Il n’a pas daigné non plus leur serrer la main au début de l’étude des crédits, comme l’avaient fait députés libéraux et péquistes.» Le Devoir, 18/04/12

En snobant les représentants des fédérations étudiantes, Jean Charest s’imagine sans doute agir en chef d’État, mais il ne fait que mimer la hauteur de cette fonction car il faut être sans noblesse, sine nobilitate, pour refuser tout signe de déférence à l’égard de ses adversaires.

BLx

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